Le marché immobilier marque le pas en Bretagne

Depuis quelques mois maintenant, le marché immobilier en Bretagne connait une croissance au ralentit. La faute à des prix de l’immobilier qui ne cessent d’augmenter, bien que l’on constate quelques résistances ici et là à travers la région – spécialement dans les petites villes et communes en périphérie-. Une situation qui vient confirmer une tendance à la baisse du marché immobilier entamé depuis fin 2023.

carte-bretagne

Des prix à la hausse au premier semestre

Les prémices d’une situation complexe pour le marché immobilier breton étaient déjà visibles au premier semestre 2024. Tout au long de la période, plusieurs notaires et agences immobilières ont constaté une hausse généralisée des prix du m² en Bretagne, contrastant avec tendance à la baisse au niveau national. Ainsi, le prix médian au m² pour les appartements anciens a connu une augmentation de 3,4% par rapport à l’année dernière. Pour le marché du neuf, le constat est le même avec une hausse allant jusqu’à 12% en Ille-et-Vilaine du prix au m² pour une maison, et +5% pour un appartement. Une situation favorable du point de vue des investisseurs qui multiplient les projets immobiliers dans la région, à l’instar du programme immobilier neuf à plouharnel de Kermarrec Promotion. Si le marché immobilier breton reste globalement stable, c’est surtout grâce à une baisse des prix du m² que l’on constate dans certaines grandes villes de Bretagne. C’est le cas par exemple de Rennes, Nantes et Brest où les prix des appartements et maisons sont sujets à des baisses comprises entre 5 et 10%. Toutefois, en matière de vente de biens immobiliers, la Bretagne connait une situation totalement opposée.

Des volumes de transactions en baisse

Le constat global est tout autre pour ce qui est des volumes de transactions immobilières dans la région de Bretagne, comme l’explique Nicolas Bosquet, de la chambre interdépartementale des notaires de la cour d’appel de Rennes, à l’occasion d’une interview avec le journal France Bleu Armorique : « Ça fait plus d’un an qu’on le constate. Aujourd’hui, il n’y a pratiquement plus de chantiers, sauf ceux qui se terminent. (…) On peut parler de baisse d’au moins 60 % en termes de volume de vente du neuf. » En détails, c’est le département d’Ille-et-Vilaine qui connait la plus forte baisse en matière de volume de vente sur une année, avec -64% pour les maisons neuves et -57% pour les appartements neufs, contre -20% et -22% respectivement pour les maisons et appartements anciens. Des chiffres que l’on retrouve également dans les Côte-d’Armor bien que le département reste le plus abordable en matière de prix de l’immobilier au côté du Finistère. Pour couronner le tout, les taux de crédit sur l’immobilier connaissent eux aussi une hausse de 3,3%, rendant difficile l’accès à la propriété, spécialement chez les jeunes acheteurs.

La Bretagne séduit toujours

Bien que la situation semble peu reluisante pour l’immobilier breton, il n’empêche que la région reste attractive. Certaines villes comme Saint-Malo, Dinard ou encore Cancale peuvent s’appuyer sur le paysage en bord de mer et un marché immobilier stable pour séduire davantage d’acheteurs.

Rechercher