la solidarité se mobilise en Bretagne après les inondations

Après la pluie, le beau temps, ou presque. La Bretagne qui a été secouée par les inondations entre dans la phase de nettoyage, amorcée ce weekend avec la décrue. Plusieurs communes de la région ont donc sorti les serpillières et les seaux pour nettoyer, mais certaines restent vigilantes en maintenant leur plan de sauvetage en place. Dans ce qui semble être le jour d’après en Bretagne, la solidarité entre sinistrés reste la principale bouée de sauvetage.

Vigilance rouge levée

L’Ille-et-Vilaine ainsi que la Loire Atlantique ont été les principales touchées par les inondations, causées par de fortes intempéries qui ont duré toute une semaine. Depuis samedi 1er février, la vigilance rouge a été levée, remplacée par la vigilance orange pour risque de crues.

Des centaines d’habitations ont été submergées ou endommagées par les eaux, amenant les secours à multiplier les opérations de sauvetage et d’évacuation. Désormais, la décrue est amorcée dans plusieurs communes, et les habitants sinistrés se donnent la main pour s’entraider du mieux possible. On nettoie, on évacue ce qui reste de la boue et de l’eau infiltrée, on range et on replace les meubles… le tout avec l’aide des bénévoles de la Croix Rouge qui continuent d’apporter leur soutien aux sinistrés.

C’est le cas notamment à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, où 40 personnes de la protection civile sont venues en renfort pour assurer le nettoyage de la commune, aux côtés de 100 habitants bénévoles.

Le ministre de l’Intérieur à Redon

Parmi les communes les plus touchées, Redon et son emblématique port maritime s’organisent également pour l’après-inondation. À proximité directe du fleuve la Vilaine, la commune semble reprendre vie petit à petit, et on constate la multiplication des opérations de nettoyage.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fait le déplacement ce samedi 1er février pour constater les dégâts. Il déclarait notamment travailler sur la mise en place d’un dispositif de reconnaissance d’état de « catastrophe naturelle ». En attendant, 55 routes menant à Redon restent provisoirement fermées.  

 

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