La Bretagne est connue pour être un haut lieu des activités nautiques et aquatiques. C’est donc presque sans surprise que l’on apprend désormais l’existence d’une borne de location de paddle automatisée. En libre-service, cette borne permet aux amateurs de paddle de s’adonner à leur passion en allant dominer les vagues bretonnes.
Du paddle en libre-service à Larmor-Plage
Depuis mi-juillet 2024, les riverains de Larmor-Plage (à proximité de Lorient) ont la possibilité de découvrir un tout nouveau projet qui se situe à la Pointe des Blagueurs. Il s’agit ici d’une borne de location de paddle permettant d’accéder à des planches de paddle rigides et non gonflables – 6 planches en tout, fabriquées par l’entreprise Vannetaise Tahé Outdoor-, une pagaie ainsi qu’un gilet de sauvetage.
Ce projet est porté par Nicolas Roche, fondateur de la société Playa Rent, et financé en partie par la Région Bretagne. Il présente son projet et ses débuts : « Cela fait deux ans que l’on développe cette initiative, avec une première installation l’été 2023, à Pornic. Cette année, nous testons cette machine à Larmor-Plage. (…) La Sellor Club, base nautique de Larmor-Plage, s’est également portée volontaire pour son expérimentation ».
Une dimension écologique
Grâce à cette station de location en libre-service, les amateurs de paddle auront la possibilité de louer des planches tous les jours, de 9h à 19h30, sur un créneau de 30 minutes la location. Les tarifs sont fixés : 10€ la première demi-heure, 5€ les demi-heures suivantes. « Une fois que l’on a terminé, on ramène le matériel à la station et le prix est décompté. Les consignes de paiement et de sécurité sont indiquées sur la machine et le paiement s’exécute par carte bancaire. L’équipe du club nautique est toujours en veille en cas de conditions difficiles de navigation », explique Nicolas Roche. Et de poursuivre : « C’est un projet qui a beaucoup de valeur pour moi, car c’est une activité qui fait partie de l’économie de la fonctionnalité : au lieu d’acheter individuellement une tondeuse pour son jardin, on mutualise plusieurs tondeuses ».
Son projet revêt donc une dimension écologique, en mutualisant l’accès à des planches de paddle, qui sont le plus souvent vendues individuellement. Pour terminer, le projet a pour objectif de redynamiser l’économie locale, comme l’explique une fois encore Nicolas Roche : « Toutes les machines sont fabriquées en Grand Ouest, en Loire-Atlantique et en Bretagne. Nous travaillons avec le tissu local et ce ne sont pas les machines qui remplacent les clubs nautiques. Elles sont implantées à des endroits, où il n’y a pas d’infrastructures ».